Antisémitisme, racisme, conspirationnisme, nouvelles radicalités : une introduction à ces phénomènes en 6 épisodes (RRA, Université de Picardie-Jules Verne, UPJV)


À voir, cette série de 6 moocs réalisés par Le Réseau de Recherche sur le Racisme et l’Antisémitisme (RRA) sous la responsabilité de Céline Masson (psychanalyste, professeure des Universités, Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Crises, Université de Picardie Jules Verne) et Isabelle de Mecquenem (professeure agrégée de philosophie, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)). Ces moocs consacrés au racisme, à l’antisémitisme, à toute forme de discriminations et aux processus qui y conduisent, font intervenir des anthropologues, sociologues, historiens, psychanalystes, philosophes, etc.

Leçon 1/6 : Science et théories raciales/émergence et constitution d’un paradigme racialiste par les premières approches scientifiques de la diversité humaine 

De l’histoire d’une classification des naturalistes au 18e siècle afin de rendre compte de la diversité animale, botanique et humaine jusqu’à la catégorisation au début du 19e siècle des races avec une hiérarchisation et une essentialisation, qui aboutit au « racisme ».


Leçon 2/6 : La pureté et la suprématie raciales comme arguments des projets génocidaires

Leçon 3/6 : Quand l’Art est raciste

Leçon 4/6 : Rejet de l’Autre : une approche psychologique

Leçon 5/6 : Antisémitisme, négationnisme, complotisme

Leçon 6/6 : Le paradoxe contemporain: émergence d’un antiracisme raciste ?

 
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Quelques réflexions extraites de la leçon inaugurale 1/6 :
« Les premiers Européens [il y a 10 000 ans] étaient noirs aux yeux bleus. […] La couleur de peau est de l’adaptation à de l’ensoleillement et de l’alimentation » […] (Evelyne Heyer, professeure au Museum national d’histoire naturelle #MNHN)

« Le racisme est quand je mets une hiérarchisation et une essentialisation » (E. Heyer)

« Au 15e siècle, l’esclavage des Africains commence dans la péninsule ibérique, au même moment, il y a des esclaves slaves, des esclaves de couleur blanche, qui viennent d’Ukraine, et c’est essentiellement du fait de l’approvisionnement de ces esclaves venant de l’Ukraine, de la Russie, du Caucase, que va se développer l’esclavage des Africains. Et il n’y a pas une notion de race qui ferait que les Africains seraient plus « esclavagisés » que les slaves. De fait, pour des raisons historiques, c’est-à-dire la chute de Constantinople par les Turcs en 1453, ce qui est privilégié, c’est le recours à l’esclavage des Africains parce qu’il n’y a plus d’Européens à réduire en esclavage […] » (Frédéric Régent, Maître de conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

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